Voici mon partage pour ce nouveau cycle, ces nouveaux cycles car la forêt n’a pas qu’un arbre. Le millefeuille cosmique de 2025 est bien rempli, crémeux, glissant, gluant et onctueux. Ca va demander une belle couche de discernement, une grosse louche de digestion et une peau capable de faire des bains de boue pour ressortir douce comme une pétale de rose.

Le serpent est une emblème de sagesse, de médecine et du « je trouve toujours mon chemin », c’est pourquoi la danse est carrément vitale cette année. Si votre corps n’est pas foutu de faire le mouvement dont il a besoin, l’ondulation de l’équilibre pourrait devenir la rigidité qui cloue au sol, fait mal aux os et donne des baffes au lieu de caresser. Et pareil pour l’esprit…notre tyran raide et rigide, incapable de danser sans se bourrer la gueule, risque de faire des dégâts et de finir en bloc de poussière, le tout en accusant les autres… A nous de choisir …

Alors ne faites pas votre saucisse sèche car au lieu de trouver le serpent majestueux qui danse en vous, vous tomberiez sur la limace et sa bave qui englue dans les égouts..qui puent…

Mais pourtant…Comment rencontrer son serpent sans rencontrer sa limace ? Ah ! Vous auriez bien aimé n’est ce pas ? Moi aussi. Croquer le piment sans se brûler, quelle illusion, ça n’existe pas et c’est normal, tout va bien. On se calme.

Bref, cette année est l’occasion du discernement, de la lucidité à travers la mise en mouvement et la permission de guérir ses foutues blessures plutôt que d’en faire un drapeau de faux héros de la guerre qui dit « regardez comme je souffre » pour qu’on s’occupe de lui parce qu’il ne veut toujours pas s’y coller. Quel arnaqueur celui-là. Un vrai serpent mesquin qui ne pense qu’à engloutir sa proie.

Vipère ou cobra….anguille ou limace…vers ou asticot… Ce genre de choix sera au menu. Mais les vouivres et les dragons des mers sont là pour nous aider à y voir clair. I sont vraiment sympas.

Le temps du déparasitage a carrément sonné ! Ne pas bouffer de la merde et nettoyer ses intestins est une stratégie judicieuse pour calmer le vorace affamé de pouvoir qui fait coucou en nous….

C’est aussi donc l’occasion de rencontrer notre huître perlière, la grande alchimiste ! Celle qui sait transformer les parasites en perles. Sagesse de ouf qui ne s’improvise pas. Discuter avec pour commencer.

Être honnête avec soi-même est au cœur de cette aventure. Ca signifie que les sujets sur lesquels on se raconte encore des salades nous seront resservis comme au sushi bar ! Donc si vous vous entendez dire ou penser ce genre de choses « moi, la colère, ceci ou cela, c’est bon, j’ai bien travaillé dessus », vous pouvez arrêtez tout de suite et trouver de nouveaux yeux à mettre en face.

Veillez aux trucs qui n’ont ni queue ni tête, qui se mordent la queue, qui tournent en rond, en boucle et au double désir qui s’annule lui-même comme  vouloir jouer à Jésus sans les clous qui vont avec.

Et l’élément du bois appelle la créativité, c’est donc parfait pour découvrir ou honorer l’artiste qui vit en nous, qui comme le serpent, trouve toujours la beauté partout.

Parfait aussi pour faire sa mue, bah oui, ça va muer, muter… Pour vivre cet état complexe sans y perdre toutes ses écailles, c’est une bonne idée de mettre l’adaptabilité sur le trône et arrêter de se plaindre.

Pour résumer la base de la base éternelle : « écoutez votre cœur, restez simple, n’oubliez pas de rire à la moindre occasion et pétez un coup quand ça déborde dedans ».  J’ajouterai pour cette année « écoutez votre sagesse, bougez votre cul, chercher les racines plutôt que le pansement,  respirez par le nez, calmement et dansez vos émotions ».

Ne confondez pas les vers avec des spaghettis.

Bon appétit

Bon restaurant à vous !